Michael Schumacher
Michael Schumacher est un autre des plus grands coureurs automobiles de tous les temps. Il est allemand et quatorze ans plus jeune que Prost mais comme lui, il commence par le karting avant de passer aux formules monoplaces. Sur l’ensemble de sa carrière, il remportera pas moins de 68 poles positions, 91 victoires en GP de F1 et 7 titres de champions du monde.
En Formule 1 à 22 ans
Il début en Formule 3 en 90 mais ce n’est pas gagné puisqu’après les trois premières manches, il a 42 points en retard par rapport au meneur. Le jeune coureur songe à revenir au karting mais s’accroche, décrochant 5 des 6 courses qui suivent. C’est l’époque où il se retrouve souvent au coude à coude avec Mika Häkkinen, un champion pour lequel il a le plus grand respect. En 91, il est chez Jordan où il remplace Bertrand Gachot au pied levé. Bientôt, il rejoint l’écurie Benetton avec laquelle il décroche en 94 et 95 ses deux premiers titres de champion du monde. L’année suivante, on le retrouve dans la Scuderia Ferrari qu’il contribue à relancer grâce à ses nombreuses victoires et notamment ses 5 titres mondiaux d’affilée entre 2000 et 2004, sans oublier 6 titres constructeurs.
Une retraite et un rôle de consultant avant un retour en F1
Après la saison 2006, Michael Schumacher annonce prendre sa retraite et devient consultant de la Scuderia. Il est à la direction de la gestion sportive, plus précisément l’assistant de Jean Todt appelé à d’autres fonctions pour la marque. Il ne reprend le volant que lors d’essais privés ou pour des essais en F2007 pour la Scuderia Ferrari en vue de la mise au point du véhicule dépourvu d’aides au pilotage. Mais finalement les sirènes de la F1 le rappellent et il revient en F1 en 2010 dans l’écurie Mercedes. Il prend sa retraite en octobre 2012 à 43 ans.
Un an après avoir pris sa retraite, Michael Schumacher fait une grave chute de ski lors d’une descente en hors piste, sa tête heurtant un rocher si violemment que son casque s’est brisé en morceau. Aujourd’hui, et après de longs séjours en hôpitaux, il est soigné chez lui, de sa maison de Suisse. Son fils Mick a pris le relais et court en F1.
Les voitures de légende de courses automobiles
La Bugatti type 35
Pour parler de la plus ancienne, la Bugatti type 35 a certainement marqué son époque. En forme de cigarette, elle détient pas moins de 2 000 victoires dans le monde entier.
La Mercedes-Benz W196
Conduite par Juan-Manuel Fangio, cette voiture avec laquelle il remporta les Grands Prix de Suisse et d’Allemagne et mena le pilote à un second titre mondial sera mise aux enchères et adjugée plus de 27,4 millions de dollars. Ce modèle innovait aussi avec ses suspensions entièrement indépendantes et son injection essence directe.
La Ferrari 312T
La Ferrari 312T Niki Lauda avec laquelle le champion à décroché 7 victoires dont en 1975 le championnat du monde et le prix constructeur n’a été vendue, quant à elle, « que » 6 millions de dollars. Ce modèle, qui n’a été construit qu’à 5 exemplaires, a 12 cylindres à plat de 3 litres de cylindrée, et est doté d’une boîte manuelle à 5 rapports. Le moteur déploie une puissance d’environ 500 ch. Évidemment, aucun rapport avec les modèles modernes V6 1,6 litre, qui atteignent quasiment 1.000 ch et qui sont équipés d’une boîte robotisée à 8 rapports.
La Ferrari F2004
Monoplace de la Scuderia Ferrari, ce véhicule a fait remporter 262 points, 12 poles positions et 15 victoires à Michael Schumacher et Rubens Barrichello durant la saison 2004. Elle sera remplacée par la Ferrari F2004M l’année suivante, la FIA ayant modifié drastiquement les règles pour la saison 2005 après avoir constaté la forte domination des Ferrari (un moteur pour deux grands prix, un seul train de pneus par course). Une version avec moteur V8 suivra ainsi qu’un nouveau modèle, la Ferrari F2005.
Alain Prost
Il paraît difficile voire impossible de parler de sport automobile sans évoquer Alain Prost. Ce champion français hors pair qui remporta 51 grands prix de F1 et fut quadruple champion du monde des pilotes de F1 n’est pas surnommé pour rien le Professeur. À ce jour, seul Michael Schumacher l’a détrôné en dépassant les 51 victoires en 2001.
Les débuts
Adolescent, Alain Prost découvre les joies du karting pendant les vacances. Il progresse rapidement et rejoint le rangs juniors du sport auto en Formule 3 et Formule d’Europe, puis intègre McLaren en F1 dès 24 ans.
Ses premières victoires
Il dispute son premier grand prix en Argentine où il termine en 6e place et sur ce même circuit, il est sur le podium l’année suivante. Il enchaîne avec une victoire du grand prix de France 81 alors qu’il est passé chez Renault. De retour chez McLaren en 84, il remporte le championnat du monde de Formule 1, devant ainsi le premier français champion du monde de F1. En 88, il décroche son second championnat du monde et le troisième l’année suivante.
Ferrari puis Williams
Prost part ensuite chez la Scuderia Ferrar où il fait un passage rapide puisqu’il quitte l’écurie en 91, remercié par la marque. C’est à l’écurie Williams qu’il effectue son retour en 92 et l’année suivante il décroche son quatrième championnat du monde.
Toujours un pied dans la Formule 1 et les sports annexes
Même s’il ne court plus, Alain Prost continue de s’investir dans le monde de la F1. Il collabore en 95 avec Mercedes pour motoriser son écurie McLaren. En 97, il rachète Ligier. Il remporte le Trophée Andros trois fois entre 2003 et 2012. Il est consultant à partir de 2009 pour Europe 1 qui diffuse les Grands Prix en Direct et commente dès 2014 les Grands prix de Monaco et d’Espagne sur Canal Plus. Deux ans plus tard, il monte avec Jean-Paul Driot l’écurie e.dams qui doit participer aux championnats de Formule E FIA.
De 2017 à 2022, Alain Prost est conseiller chez Renault F1 Team après le rachat de Lotus.